Cendrars captures him much better than any art historian. In short lines the poet jots down the magic, the rebellion against gravity, the macramé of goats, sardines, churches, Bella, etc. – the multi-faceted world of the real and its surreal extensions.
Portrait
Blaise Cendrars
Il dort
Il est éveillé
Tout à coup, il peint
Il prend une église et peint avec une église
Il prend une vache et peint avec une vache
Avec une sardine
Avec des têtes, des mains, des couteaux
Il peint avec un nerf de bœuf
Il peint avec toutes les sales passions d’une petite ville juive
Avec toute la sexualité exacerbée de la province russe
Pour la France
Sans sensualité
Il peint avec ses cuisses
Il a les yeux au cul
Et c’est tout à coup votre portrait
C’est toi lecteur
C’est moi
C’est lui
C’est sa fiancée
C’est l’épicier du coin
La vachère
La sage-femme
Il y a des baquets de sang
On y lave les nouveau-nés
Des ciels de folie
Bouches de modernité
La tour en tire-bouchon
Des mains
Le Christ
Le Christ c’est lui
Il a passé son enfance sur la Croix
Il se suicide tous les jours
Tout à coup il ne peint plus
Il était éveillé
Il dort maintenant
Il s’étrangle avec sa cravate
Chagall est étonné de vivre encore
A collector of feelings, when I look at the works of art, I mostly allow myself to separate them into “likes” and “dislikes” simply by the sentiment that they evoke the very second I see them for the first time. Not every work of Chagall produces a positive disturbance in my imagination; thus, I had to force myself to step over my hostility and into exploration regardless of this animosity without a clear reason. That was when I found the greatest painter of a magic moment in time together with its expansion into surreal.
I personally prefer the later works of Chagall, after he has already stepped away from the cubists’ technique of a linear separation of a canvas. I prefer fuzziness of the images, their airy softness of fusion to the harsh outlines and borders of the earlier works.